04/06/2023

SAMUEL ETO’O FILS PRÉSIDENT DE LA FECAFOOT

« Cela ressemble presque déjà à une victoire du Cameroun, à la prochaine coupe d’Afrique des nations »

Ainsi s’exprimait ce weekend sur un plateau de télévision, un amoureux du football. La victoire, on ne peut plus claire de l’ancien goaléador du Cameroun, à cette élection généralement entachée de non-dits, a sonné le glas d’une série de déculottées du football national sur la scène internationale. Le grand espoir de renaissance que charie cette élection, mérite qu’on s’y arrête.

Cyrille Kingue Mbeppe

Le weekend qui s’achève a rappelé dans notre pays, la belle époque des victoires du football camerounais sur les scènes du monde. Dans les rues, la liesse populaire a gagné plusieurs générations de jeunes. C’est une Fecafoot nouvelle, qui renait de ses cendres. Bravo pour cette éclatante victoire.

Dans son discours d’après élection, le désormais président de la fédé, a dit mesurer l’envergure de la tâche qui lui est confiée, tout le monde semble unanime : l’espoir est permis.

Amélioration des conditions de vie des footballeurs

Les pratiquants de ce sport (actifs ou retraités) qui nous ont assez souvent permis de nous gargariser d’être camerounais, ne sont pas toujours logés à la bonne enseigne. Loin de nous l’envie de citer des noms, mais simplement le désir de dire qu’après avoir porté l’espoir de millions de nationaux et des milliards d’autres au-delà des frontières nationales, ces footballeurs vivent dans l’anonymat total, dans nos quartiers populaires, au soir de leur carrière. On peut dire : ils auraient dû y penser quand ils étaient en activité. Mais je crois que la nation a le devoir de leur offrir le minimum possible. Pourtant certains après ces jours de gloire, sont allés dans les pays qui ne les ont pas portés, chercher fortune.

La pratique du football

Les championnats locaux ne valent plus leur pesant d’or, ils n’attirent plus grand monde. Personne dans la génération actuelle, ne laisserait une rencontre d’une de ces ligues capées européennes diffusée à la télévision pour se retrouver dans un stade du championnat local même gratuitement. Nos matchs d’anthologie sont un vieux souvenir. Un jeune peut vous citer le 11 entrant de toutes les ligues, parfois même pour des pays de l’orient que l’on connait moins et qui jusqu’à un passé récent ne symbolisait pas grand-chose, ici sous les tropiques. Notre football a été dévoyé, il ne vaut désormais que pour dire que l’on joue quand même.

Les lions indomptables

Cette équipe a cessé d’être un label, une marque déposée dont la seule évocation faisait perdre la sérénité à certains adversaires. Au Cameroun, on s’y tourne désormais juste au lendemain d’une victoire. Fini cet élan patriotique qui était perceptible, dès qu’était entonné dans un stade l’hymne national du Cameroun. Cela se comprend : les querelles puériles, l’absence d’une vision claire, l’hégémonie d’un mérite sans débat, l’envergure indiscutable de cette équipe ont foutu le camp. Le 11 national, est devenu le lieu de défense de lobbies inavoués. Quelqu’un me faisait remarquer que désormais, jouer à l’équipe nationale du Cameroun, les lions indomptables, c’est comme aller dans un lieu de travail ordinaire. L’enthousiasme et le désir de vaincre, sont dissouts dans la recherche d’un gombo baptisé prime et qui fait que le plus offrant trouve sa place au soleil quel que soit son talent.

La gestion des stades

Le Cameroun s’est doté de nouvelles infrastructures, des joyaux sportifs. Il faut les entretenir pour faire durer cette satisfaction. Japoma, Olembe, Ngueme, Kuekong, Rumdé adja, doivent des années encore faire l’objet d’une fierté nationale. Il faut y inviter les professionnels pour une gestion durable. Maintenant, il faut reconnaitre, que l’administration des stades, ne dépend pas de la Fecafoot. Mais ces infrastructures sont le gage d’une organisation heureuse du jeu, du football.

La victoire le 11 décembre de Samuel ETO’O FILS à la Fecafoot, ressort des tiroirs tous ces défis du sport le plus couru de l’échiquier national. L’on attend, que son nom : Samuel ETO’O Fils, son aura: l’un des meilleurs joueurs du continent, sa connaissance de toutes les facettes de cette discipline : footballeur à tous les étages, agents de joueurs, amis de grands dirigeants de clubs, l’aident à ramener un capital de sympathie au football du 237.

On peut l’aimer ou pas, le boss c’est lui désormais. L’objectif le plus proche, nous faire vivre une CAN inoubliable dès le 09 janvier 2022.

8 993 thoughts on “SAMUEL ETO’O FILS PRÉSIDENT DE LA FECAFOOT

  1. Today, I went to the beach with my children. I found a sea shell and gave it to my 4 year old daughter
    and said « You can hear the ocean if you put this to your ear. » She placed the shell to her ear and screamed.
    There was a hermit crab inside and it pinched
    her ear. She never wants to go back! LoL I know this is completely off topic but I had to tell
    someone!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *